L'association
L’association culturelle Senzala – Genève a été fondée en avril 2005 à Genève.C’est une association à but non lucratif qui a comme objectifs principaux :
- La pratique et l’enseignement de la capoeira et sa philosophie
- La divulgation en Suisse de la capoeira et de la culture Afro-brésilienne à travers l’organisation de spectacles, animations ou participation à des manifestations culturelles diverses.
- Introduire la capoeira comme outil éducatif pour les jeunes et les enfants dans les écoles, centres de loisirs et maisons de quartier.
Mestre Timbalada
A l’âge de 12 ans comme tous adolescents, il était facile d’être influencé et d’avoir de mauvaises fréquentations, j’ai donc choisi la capoeira pour remplir mon temps libre à la sortie de l’école. Ce sport est finalement devenu ma passion, sans pouvoir imaginer qu’aujourd’hui je puisse vous raconter mon parcours dans la capoeira.
Mon premier professeur s’appelait Dirceu, du groupe T.D.C.A (Terreiro dambala de capoeira de Angola) avec qui je me suis entraîné peu de temps car il a aussitôt arrêté d’enseigner. Je suis ensuite tombé sur mon deuxième professeur appelé Jo qui donnait des cours à coté du garage où je travaillais et avec qui je me suis lié d’amitié très vite. Malheureusement, ça n’a pas duré longtemps car il n’était que de passage à Rio.
Garrincha mon maître actuel, je l’ai rencontré un peu par hasard en ’95 dans une Université de Rio où je travaillait le soir. Il m’a rapidement accueilli dans son équipe et grâce à mon expérience précédente j’ai pu, en quelque temps, commencer à donner des cours en coordination avec lui. Cette collaboration continue jusqu’à aujourd’hui.
En 2000 j’ai quitté le Brésil pour me rendre en Espagne à Lanzarote avec une troupe brésilienne de danse. Entre les spectacles j’ai continué à enseigner la capoeira dans un fitness. L’année suivante, je me suis transféré à Montpellier oú il m’a été proposé de collaborer avec une association de capoeira. J’enseignais aux enfants, adolescentes et adultes pendant 2 ans.
Depuis 2004 je vis à Genève où j’enseigne la capoeira pour tous les âges, dans différents endroits du canton de Genève.
Depuis presque 30 ans de pratique de capoeira, J’eu le titre de Mestre de Capoeira le 25 Juillet 2015, au Brasil à Rio de Janeiro, avec mon Mestre Garrincha un des cofondateurs du Groupe Senzala le groupe le quelle je fais part!
Histoire (Groupe Senzala)
Le Groupe Senzala a été créé au début des années 60 à Rio de Janeiro dans le quartier de Laranjeras.
En 1967 il recherche une plus grande expérience et s’inscrit au tournoi Berimbau de Ouro. A la surprise générale, il remporte le tournoi trois fois de suite. En plus de la maturité, il gagne le respect et la gloire nationale.
Plus tard, à la fin des années 80, le groupe se décentralise et ses membres enseignent dans différents clubs, académies et universités. Ils se réunissent souvent à l’occasion de la formation des nouveaux « maîtres » et des graduations d’élèves.
L’un des fondateurs du Groupe Senzala, le mestre Garrincha, a adopté après la décentralisation une méthode didactique et pédagogique pour développer un système d’enseignement pour les enfants en créant par la même occasion < l’école Senzala de capoeira > et le projet Capoeira do Futuro. Ce dernier consiste à initier à la capoeira les enfants dans les crèches et les écoles primaires.
Actuellement le groupe Senzala est présent partout au Brésil et dans différents pays d’Europe (France, Suisse, Allemagne, Espagne, etc.) en Asie et aux Etats Unis. Des milliers d’élèves s’entraînent au sein de ce groupe et une dizaine de maîtres et des centaines de professeurs ont été formés depuis.
Grâce à l’engagement personnel de chacun de ses membres, un niveau technique élevé et le respect des valeurs historiques de la Capoeira ont fait du groupe Senzala l’un des plus connus au Brésil et à l’étranger.

Histoire (Capoiera)
Origine de la Capoeira
L’histoire de la capoeira a incontestablement débuté avec la déportation des esclaves africains vers le brésil. Au XVIème siècle, les colons, pour exploiter les richesses du sol brésilien, déportèrent des esclaves africains. Afin de les contrôler, ils séparaient des individus de même la famille et de la même tribu pour éviter les coalitions. Ainsi chaque groupe comprenait un mélange de différentes cultures, coutumes et traditions.
Au début du XVIIème siècle, certains esclaves se rebellèrent et se rassemblèrent dans des camps nommés « Quilombos ». Certains quilombos réunissaient plus de 30.000 fugitifs. Les leaders des révoltés contribuèrent beaucoup au développement de la capoeira et elle constitua une arme semble-t-il efficace contre les colons. Ainsi au tournant du XVIIIème débuta la répression de la capoeira. En 1780, le mot « capoeiragem » apparut dans les registres de police et inquiéta les autorités. Les réprimandes étaient sévères, qui était pris à faire de la capoeira était enfermé.
En 1888, l’esclavage est aboli au brésil mais la capoeira reste interdite. Certains capoeiristes, certes libérés mais laissés miséreux, se servent de la capoeira pour voler. Des criminels se fixent des lames de rasoirs aux orteils afin d’asséner des coups mortels. La capoeira est alors reniée par une partie de ses initiés et cependant, dans l’ombre, elle survit jusqu’en 1937. La capoeira… que ces légendes soient exactes ou non n’a pas d’importance, ce qui compte c’est que les capoeiristes d’aujourd’hui continuent à trouver un sens à leur pratique à travers de ces légendes traditionnelles.